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dimanche 13 décembre 2015

Le batik

Début octobre, j'ai profité d'une conférence donnée au Musée du Textile sur le thème "Clés pour comprendre la Malaisie" (très intéressante d'ailleurs) pour visiter ce musée.

 

 

Moi qui adore le tissu, je suis restée émerveillée devant des batiks, et j'ai voulu en apprendre plus.
Voici les éléments que j'ai pu récolter :

Qu’est-ce que le batik ?
Le Batik est un mot d'origine malaise et indonésienne qui se traduit par "ce qui se dessine, s’écrit, se peint". Il est en coton, en soie, c’est un tissu fleuri ou à motifs géométrique.

 
D’où est-il originaire ?
Des découvertes historiques ont montré que la technique du batik existait déjà en Egypte au 4ème et 5ème  siècle avant Jésus-Christ : des étoffes teintes avec de la cire étaient utilisées pour envelopper les momies.

La technique du batik a ensuite été utilisée en Chine, Inde, Japon à partir du 7ème siècle.
En Afrique, on retrouve cette technique utilisée au Nigeria et au Sénégal. Le batik s’étendra par la suite à la Sierra Léone, aux deux Guinée, Conakry et Bissau, au Mali, au Burkina et à la Côte d’Ivoire.
Mais le vrai essor du batik intervient en Indonésie, sur l’île de Java où il devient un véritable art, au 12ème et 13ème siècle.
Le batik malaisien diffère du batik indonésien par un style plus épuré et des motifs couvrant de plus grandes surfaces de tissu.

Un tissu inscrit à l’Unesco
En 2009, l’Unesco souhaite officialiser le fait que « souvent transmis de génération en génération au sein des familles, l’art du batik est intimement mêlé à l’identité culturelle du peuple indonésien et en exprime la créativité et la spiritualité, au travers des significations symboliques de ses couleurs et dessins. »

Le batik indonésien est alors inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Fabrication du tissu batik
C'est un art de patience et de minutie car la technique du batik consiste à teindre le tissu, après avoir enduit de cire les parties à réserver. Le tissu va ainsi subir plusieurs bains de teinture, en fonction des motifs et du nombre de couleurs du tissu. Au fur et à mesure, la cire est éliminée du tissu et seules les parties non enduites sont colorées.
Finalement on obtient un tissu où se mêlent différents tons ou contrastes juxtaposés ou superposés, formant toutes sortes de motifs. Selon la taille, le nombre de couleurs à appliquer et les motifs, la fabrication d’un batik peut prendre d’une semaine à plusieurs mois.

Voici les principales étapes de fabrication :
  1. dessiner sur le tissu le motif final à reproduire (cette opération n'est pas indispensable)
  2. protéger des zones du tissu contre la coloration par l'application de la cire chaude
  3. appliquer des couleurs : par trempage dans des bains de teinture ou en peignant des teintures directement sur le tissu
  4. recommencer les opérations 2 et 3 successivement pour chacune des couleurs en allant des couleurs claires aux plus foncées
  5. à la fin : ôter la cire, soit avec un fer à repasser, soit par trempage dans l'eau bouillante.

 

Fin novembre, j'ai eu l'occasion de participer à un atelier batik. 


J'avais 2 heures pour peindre un sac en toile selon la technique du batik. L'étape la plus difficile est celle qui consiste à repasser son motif à la cire : en effet, le godet utilisé ne permettait pas un versement régulier, et du coup je me suis retrouvée avec de grosses taches de cire ! De plus, le bec verseur se bouchait sans cesse. Il faut dire que la gestion de la température de la cire est délicate : trop chaude, elle gicle, trop froide, elle se solidifie et bouche l'orifice. Sans parler de la peinture qui bavait ... 
Bref, je ne suis pas encore une pro du batik : jugez par vous-même :

En haut à gauche : nous étions dans un cadre enchanteur, pourtant en plein coeur de KL / en bas à gauche : nos productions sont séchées au sèche-cheveux / à droite : nos "professeurs" avaient un sacré coup de main !

En haut à gauche et à droite : un exemple de travail en cours, réalisé par des locaux ! / en bas à gauche : l'outil pour verser la cire : un calvaire !

Face A de mon sac

Face B ...
 

Si ça vous tente de faire vous-même votre batik, suivez le lien ci-dessous qui vous donnera un mode d'emploi détaillé :



http://fr.wikihow.com/faire-du-batik



jeudi 3 décembre 2015

Histoire de rire !

Un peu prise par le temps (de la paperasserie pour l'achat d'une voiture, des petits cours de français à préparer, un compte-rendu de conseil d'école à taper, de la couture, de la broderie, du sport, des visites et des balades, des conférences et des ateliers, des repas équilibrés à concocter, une maison à tenir propre ... : quelle vie que celle d'une femme d'expat !!), je vous livre quelques clichés qui vous feront sourire je l'espère !


Prenez le temps de lire les annotations.

Une sortie scolaire locale : en route pour le Planétarium avec la maîtresse

Aux Batu Caves : on ne mélange pas sport et religion !

Le dos d'Alexandre ... après une après-midi Paint Ball
Alexandre en tenue de combat : bonne idée pour l'anniversaire de Matt !

Notre premier cinéma : ici on réserve ses places à l'avance. Nous avions été voir Labyrinthe 2 en VO mais ne saurions pas vous le conseiller : on n'a pas vraiment compris !!!

Un grand chantier du mois de septembre : une longue lettre à chacun de mes 25 anciens élèves !

Le vendredi soir à 20h à la piscine de Kampung Pandan (là où nage Marion), c'est zumba !

Ces malaises se déhanchent comme des diablesses sur la musique latino !

Comme à la Ferté, sauf qu'ici les cheveux comme les ongles poussent beaucoup plus vite ! Les séances de coiffeur sont plus régulières !

C'est LE sport du LFKL : Alexandre entraîne son petit frère au basket, Mickaël Jordan n'est pas loin !


Le dress code de l'Université Multi Média de Malacca, rédigé par les étudiants eux-mêmes : toujours étonnant ...

Halloween avec les copains : vous voyez Alexandre ?

Rémi teste mon nouvel achat ... mais n'a pas encore compris l'utilité de la serpillère !

Les palissades

Devinette : comment construit-on une palissade en Malaisie ?


En France, vous commencez par délimiter les frontières, puis vous "rasez" ce qui se trouve sur votre passage, les arbres notamment, pour monter correctement les structures de votre palissade.

Ici, pas du tout ! La preuve en images :


Ni vu ni connu avec un peu de peinture verte !
Ca dépasse ? Pas grave, on prévoit une petite fenêtre, ça fait plus nature !
 Encore des soucis pour redresser les images, excusez-moi !