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samedi 27 mai 2017

Retour sur les Petronas


Les tours jumelles, appelées "Petronas Towers", sont le symbole de la ville de Kuala Lumpur.


A l'occasion de la venue de Papa et Maman, j'ai à nouveau pu les admirer sous toutes leurs coutures :



Côté face : KLCC


Côté pile : Kampung Bahru, derniers vestiges du village malais d'origine ...




Côté ... chantier ! (ça construit de partout, et pourtant des poumons de verdure sont préservés)




Vue de dessous :




Et vue de haut (depuis la Tour de Télécommunications Menara) :



De jour :



Et de nuit :




Vraiment une très belle construction !!

samedi 20 mai 2017

Les villes malaisiennes : Georgetown

Je garde le meilleur de ce que j'ai pu voir pour la fin avec Georgetown sur l'île de Penang.








Un peu d'histoire-géo : 

Penang, aussi appelée "La Perle de l'Orient", évoque le romantisme avec ses trishaws, ses shophouses chinoises, ses effluves d'encens et de piments, ses temples décorés, ses saris brodés de fils d'or et ses appels à la prière.

Historiquement, Penang était la voie de communication entre les deux moitiés de l'Asie et le point d'accès aux marchés d'Europe et du Moyen-Orient. 
Ce n'est qu'au 18è siècle que des colons venus de Sumatra s'y établissent. Puis l'île est passée sous le contrôle du Sultan du Kedah en 1771. Ce dernier signa le premier accord avec la Compagnie Britannique des Indes Orientales, lui offrant des droits commerciaux en échange d'une aide militaire contre le Siam. Ensuite l'île fut cédée à la Compagnie en 1791. 

Au milieu du 19è siècle, Penang était un pivot du commerce de l'opium chinois. Elle était réputée dangereuse, abritant maisons closes et tripots, tous aux mains de sociétés secrètes chinoises, les fameux Kongsi.

Pendant la 2è guerre mondiale, la population locale souffrit terriblement de l'occupation japonaise à partir de décembre 1941. A la fin de la guerre, la suprématie de l'impérialisme britannique prend fin, et Penang entre dans le Fédération de Malaisie en 1948 pour devenir l'un des 13 états malaisiens indépendants en 1963.

Aujourd'hui, après plusieurs années de déclin entraînant un chômage important, l'île est depuis 20 ans l'un des grands centres de fabrication de produits électroniques d'Asie. 
Sur le plan politique, c'est le seul état à avoir élu un ministre en chef d'origine chinoise depuis l'indépendance.



Georgetown
La capitale de Penang, Georgetown, m'a ravie par l'atmosphère qui y règne : tout d'abord, l'influence maritime y est nettement palpable, et le léger vent rend l'air respirable. Ensuite, tout peut se faire à pied, les quartiers se chevauchant : vous trouverez des mosquées à Chinatown, des temples chinois à Little India, des gratte-ciel à l'occidentale. Enfin, la ville est réputée pour sa cuisine gastronomique, que l'on peut déguster dans des restaurants modernes, mais surtout dans les hawkers, petits étals à même la rue. Parmi les spécialités, le Char Kway Teow (nouilles de riz plates sautées aux crevettes, aux coques et à la saucisse), les Hokkien Mee (nouilles et bouillon de crevettes, garnis de crevettes, de porc et d'échalotes frites), l'Assam Laksa (nouilles de riz dans un bouillon de poisson épicé et aigre agrémenté d'herbes et de légumes), et le Curry Mee (nouilles dans un bouillon de curry épicé et aux aromates avec coques et tofu frit).


Petit arrêt sur les fameuses maisons de clans : les Kongsi

Des années 1860 aux années 1950, Georgetown connut un important afflux de migrants chinois. Pour faciliter l'intégration de leurs oncles, tantes, cousins ..., les Chinois formèrent des associations et construisirent des maisons afin de créer un esprit de communauté, de loger les nouveaux arrivants et de les aider à trouver du travail. Ces kongsi, qui fonctionnaient comme des sortes d'"ambassades", symbolisaient aussi un contrat social plus profond, voire spirituel entre les membres d'un clan et ses ancêtres.


Voici une petite balade en photos dans Georgetown :


1) Clan Jetties 
Les maisons des premiers immigrants chinois, sur pilotis, construites le long des docks










2) Pinang Peranakan Mansion

L'une des demeures les mieux restaurées de la ville, qui appartenait à un riche commerçant Baba-Nonya (père chinois et mère malaise) du 19è siècle, chef d'une société secrète et pilier de la communauté. On y admire portes, murs, voûtes sculptés et souvent ornés à la feuille d'or, meubles en bois incrustés de nacre, peintures colorées, bijoux et vêtements brodés d'époque, vaisselle en porcelaine. Le tout est très chargé, mais quelle atmosphère !













3) La ville de jour

Les épices du quartier indien


L'hôtel de ville

La promenade




De superbes portes en bois

La mosquée Kapitan Keling

De nombreux temples chinois







4) La ville ... de nuit !!
















5) Le Street Art

Quelques unes des oeuvres. Partir à leur recherche est un excellent moyen de découvrir la ville et de se perdre dans ses méandres. Du mobilier urbain est très souvent intégré dans les peintures.






Les 3 cultures se mélangent comme dans le reste du pays : la malaise, la chinoise et l'indienne


En conclusion, une ville bien agréable, dans laquelle il fait bon se promener de jour comme de nuit.

A venir : quelques points d'intérêt sur le reste de l'île de Penang.



samedi 13 mai 2017

Les villes malaisiennes : Ipoh

Autre ville visitée à l'occasion de mon retour de Penang : Ipoh







Ipoh est la capitale de l'État de Perak. Elle est située à 175 km au nord de Kuala Lumpur, entre la capitale et Penang. Le nom de la ville provient du malais pokok ipoh, qui est un arbuste. La ville a connu une expansion après 1845, avec la découverte de gisements de fer. Ce fut une ville champignon. Elle ne s'est jamais remise du déclin minier. 

C'est une petite ville tranquille, où le street art est encore une fois mis à l'honneur, avec de beaux bâtiments coloniaux. Je vous propose de la découvrir en images :




La gare

Le Palais de Justice

L'Hôtel de Ville

L'Institut St Michael

La Mosquée India Muslim

Le centre touristique, aux murs remarquablement vieillis

Beaucoup de petites boutiques, dont les devantures n'hésitent pas à prendre de la hauteur

La rue commerçante a été remaniée avec goût

Un bâtiment administratif

La principale mosquée de la ville



Le parasol, véritable, intègre parfaitement le décor

Le "What Else ?" local ... mais au thé !

Le Street Art utilise toujours des objets existants : ici, c'est le mini banc qui a servi de prétexte à cette peinture



Une autre mosquée, dans les blancs et bleus cette fois