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vendredi 20 mai 2016

La Princesse de Montpensier ... à la malaisienne

Dans le cadre du French Festival de Kuala Lumpur, Jean-Claude et moi sommes allés à la projection du film "La Princesse de Montpensier".


Pensant qu'il y aurait beaucoup de monde étant donné la présence exceptionnelle de Mélanie Thierry, actrice jouant le rôle principal de Mlle de Mézières, de son mari le chanteur Raphaël, et de leurs 2 jeunes enfants, j'avais acheté les places sur Internet une semaine à l'avance. 
En fait, la salle était à moitié vide, mais il y avait du gratin : l'Ambassadeur de France, les conseillers culturels malaisiens, le président de l'Alliance française, une partie de la communauté française et quelques Malaisiens fans de cinéma français ... ou de Mélanie !



Retraçons les grandes lignes du film de Bertrand Tavernier sorti en 2010, d'après la nouvelle de Madame de La Fayette (merci Wikipédia !) :

C'est l'histoire d'amour entre le duc de Guise et Mlle de Mézières, contrainte d'épouser le prince de Montpensier.
Le film se déroule à la fin de la Renaissance, époque où Catherine de Médicis exerce la régence au nom de son fils Charles IX et est confrontée aux guerres de religion et sera à l'origine de la Saint-Barthélemy.
L'intrigue suit de près la chronologie historique à partir du personnage de Marie de Mézières, une amie d'Henri de Lorraine, duc de Guise, dit « le Balafré », chef du parti catholique. Elle se double d'une intrigue amoureuse car on impose à la belle Marie d'épouser le prince de Montpensier. Le comte de Chabannes, maintenant âgé, va se réfugier chez son ancien élève le prince de Montpensier. Sur le plan politique, la seconde guerre de religion se termine en 1567, les protestants et l'armée de Condé sont défaits. Mais la guerre va se rallumer et les hommes partir au combat, Marie se retrouve seule au château avec le comte de Chabannes, qui passe d'un rôle de précepteur de Marie à un rôle d'amoureux platonique. Elle est tiraillée entre l'amour de son mari, qu'elle respecte et ne veut pas trahir, et son amour pour le duc de Guise, surtout depuis qu'ils sont rentrés à Paris et se côtoient au Louvre, alors résidence royale. Le duc d'Anjou, futur Henri III, tombe lui aussi amoureux de la belle Marie. Le drame passionnel va rejoindre le drame collectif puisque la guerre civile va basculer dans le sang en août 1572.
Les paysages sont beaux puisque tournés principalement au château de Messilhac dans le Cantal ainsi que dans la région Centre-Val de Loire : au Palais Jacques-Cœur de Bourges, à l'abbaye de Noirlac à Bruère-Allichamps et au château de Meillant dans le Cher ; au château de Blois dans le Loir-et-Cher ; dans la ville de Chinon en Indre-et-Loire.
Le tournage s'est également déroulé au château du Plessis-Bourré à Écuillé en Maine-et-Loire, ainsi que dans le village aveyronnais de Lacalm.




Bref, avec nos pulls, nos écharpes et nos chaussettes (eh oui, en Malaisie, vous payez votre place de cinéma pour voir un film ET pour avoir froid ! Il fait 18° dans les salles ... ), après avoir galéré dans les embouteillages pendant une heure pour nous rendre en centre-ville, nous étions prêts pour passer un bon moment !


MAIS, car il y a un "mais", c'était sans compter la censure locale !
En effet le plus drôle était de comprendre que des personnes parlant français avaient été spécialement embauchées pour mettre un cache devant le projecteur dès qu'un bout de sein apparaissait ou qu'une main devenait un peu baladeuse ...

Au début, on est surpris, voire énervés car on perd une partie de l'"intrigue" : qui couche avec qui ???
Mais au final, on ressort amusés de cette expérience :
- les bruits eux ne sont pas masqués !
- le "cacheur de sein que je ne saurais voir" avait souvent un métro de retard ou d'avance, ce qui était cocasse !
- en revanche, aucun cache sur les scènes de massacres lors de la Saint Barthélémy ...

Interrogée à ce sujet à la fin du film, Mélanie Thierry (très accessible, très posée, maîtrisant un anglais simple mais propre sans trop d'accent franchouillard) nous a assuré qu'il n'y avait rien de cochon, et qu'elle-même avait trouvé les bruitages sur fond d'écran noir beaucoup plus suggestifs que les véritables images du tournage !!


Allez, une petite touche glamour :


Raphaël (Haroche) et Mélanie Thierry

Leurs 2 garçons, visiblement fatigués du décalage horaire ...

Raphaël posant à côté de l'affiche du French Festival ; le 20 mai au soir, c'est à lui de monter sur les planches pour un concert !


Pour finir, sachez que certains dessins animés sont interdits aux moins de 18 ans en Malaisie, comme Kirikou ....

1 commentaire:

  1. Chère Valérie,
    Encore merci pour tous tes messages et les nouvelles!
    Bravo pour ce travail de reporter efficace et merci de nous le faire partager...
    Bonne reprise à toute la famille que nous embrassons affectueusement.
    Mathilde

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